Ce n’est pas lui, c’est moi !


A l’écrit comme à l’oral, j’entends et je lis bien trop souvent « c’est moi qui va » au lieu de « c’est moi qui vais » !

Pourquoi on se trompe ?

Il s’agit d’une confusion typique entre « c’est » et « moi ».

On nous l’a appris : « c’est » fait référence à la troisième personne du singulier.

Du coup, hop !, on conjugue à la troisième personne.

Toutefois on ne fait jamais l’erreur dans « c’est nous qui allons ».

 

Comment mémoriser la bonne formule ?

  1. Prenez votre phrase (c’est moi qui vais),
  2. transformez-la en mettant juste sujet + verbe conjugué (je vais),
  3. reprenez la phrase et regardez si le verbe est conjugué de la même façon (vais – vais),
  4. si c’est le cas, tout va bien, autrement mettez le verbe tel que vous l’avez conjugué à l’étape 2.

Une autre méthode :

  1. Prenez votre phrase (c’est moi qui vais),
  2. transformez-la en changeant le sujet. Mettez « nous » (c’est nous qui allons),
  3. reprenez votre phrase et conjuguez à la première personne (c’est moi qui vais).

 

Alors, quelle méthode choisissez-vous ?

ps. Méfiez-vous des correcteurs orthographiques et grammaticaux…. ils ne connaissent pas toutes les règles !

Le futur est certain


Si, d’un point de vue purement spéculatif, le caractère certain du futur est discutable, en grammaire il n’en va pas de même.

Ainsi, n’oubliez pas que à la première personne du futur on ne met pas de s

Et pour vous en rappeler dites-vous que S => si => hypothèse

Si vous êtes confus, voici une astuce pour vous !

Si, quand vous écrivez à la première personne du futur, vous avez un doute, posez-vous la question :

Est-ce une hypothèse ? Est-ce un SI…

Voyons ça avec un exemple :

Je mangerais bien du chocolat, mais je suis au régime.

En dépit de mon régime, demain je mangerai du chocolat.

Pas de S, dans la deuxième phrase car je sais que je ferai une entorse à la règle et il s’agit d’un fait, pas d’une hypothèse !

Maintenant c’est sûr : je me rappellerai de cette règle !

Arrête l’impératif !


Arrête l’impératif !

Oups, mon cher lecteur, je viens de vous tutoyer, mais c’est pour la bonne cause !

Cela fait quelque temps que sur les réseaux sociaux les plus connus et dans quelques mails, je vois des internautes essayer de bien faire quand ils utilisent l’impératif à la 2ème personne du singulier.

Vous avez déjà glissé de nombreuses fautes et du coup vous vous dites « cette fois je vais bien faire » !

C’est louable, mais sachez que, même en conjugaison, des fois « mieux est l’ennemi du bien ! »

La concentration est à son comble et vous publiez : « Passes une bonne journée, ma chère amie ! »

Vous venez de vous rappeler que « 2ème personne du singulier » = S !

Oui et non !

Rappelez-vous que pour les verbes du premier groupe (-ER) l’impératif à la 2ème personne du singulier se termine en E

(hé, oui, il ne suit pas la conjugaison du présent !)

Ainsi, on écrira plutôt :

« Passe une bonne journée »

« Appelle-moi demain »

Alors, cher lecteur-internaute, repose-toi bien ce soir, et demain tu ne feras plus de cauchemars ! 🙂

Quand on veuT on peuT


Souvent, bien trop souvent hélas, je lis sur la toile des erreurs qui me font horreur.

Par exemple je lis souvent « on veux », « on peux »

Le verbe vouloir et le verbe pouvoir, à la troisième personne du singulier se terminent en T, on écrit donc « on veut », « on peut ».

Pour que vous ne vous trompiez plus, je vous livre une technique SIMPLE :

Remplacez le sujet il/elle (ou Lisa) par on (impersonnel, donc !)

Et puis le on transformez-le en TOUT LE MONDE… vous voyez où je veux en venir ?

TOUT LE MONDE…qui commence par T veut un verbe « vouloir » ou « pouvoir » qui se termine par T

Alors, chers lecteurs, le début de l’année étant propice aux vœux, mon vœu le plus cher est de lire on veut !

Je suis sûre qu’ensemble on peut y arriver car quand on veuT on peuT ! 🙂